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Ce deuxième (et avant-dernier) volet permet de poursuivre la psychanalyse de ce jeune homme aux facultés parapsychiques étonnantes. Usant à nouveau d’allers-retours efficaces, David Sala lève le voile sur la pathologie dont souffre Aldis et sur des capacités qui semblent également être le fruit d’un passé chargé. Tout en expliquant le syndrome d’Asperger dont semble souffrir notre héros, l’auteur nous en apprend un peu plus sur son passé et celui de ses parents. Des explications qui ne semblent pas aider ce jeune étudiant qui, au fil des pages, perd tout contrôle sur ce phénomène intérieur qui le ronge.
Le dessinateur de "Replay" et "Nicolas Eymerich, Inquisiteur" (qui signe ici sa première saga en solo) continue également d’entretenir une toile de fond politico-sociale intéressante et en profite pour faire écho au massacre d’étudiants survenu à l’université de Colombia. Une révolte sociale incarnée par Razal, le leader charismatique d’un mouvement humaniste qui appelle au soulèvement et dont on apprend un peu plus dans ce second tome.
Si le scénario prévoit quelques révélations, tout en entretenant savamment le suspense, le traitement visuel est toujours aussi aseptisé et pourra rebuter certains lecteurs, amateurs d’ambiances plus classiques. Un graphisme informatisé qui d’une part s’installe au diapason d’une ambiance froide et angoissante très réussie, mais qui de l’autre met un frein à l’empathie du lecteur envers ce héros qui en a pourtant fait son principal supplice. Car, si Aldis absorbe littéralement les émotions des gens qui l’entourent, le style personnel et novateur développé par David Sala semble filtrer toute forme d’humanité. Un dessin aussi artificiel que le monde qu’il dépeint et qui est parfaitement adapté au côté futuriste de cette trilogie d’anticipation de la collection Mondes Futurs.
2 internautes ont donné leur avis sur l'album BD One of us, tome 2 : Razal, lui attribuant une note moyenne de 2,75/5. La chronique BD ci-dessus est prise en compte dans le calcul de cette moyenne.
Fin de ce deuxième et avant dernier tome,
Un début pour le moins troublant, je n'ai pas compris l'intérêt de certaines planches dans le cheminement de l'histoire. Un scénario qui justement n'avance pas de masse je trouve mis à part le fait de connaitre la relation entre les facultés d'aldis et de son père, néanmoins on retrouve, à l'image du premier tome, cette envie d'en savoir plus, de connaître le fin mot de l'histoire.
Pour terminer, j'ai davantage apprécier le dessin dans ce tome (ce qui peut sembler étrange d'ailleurs) même si par moment je trouve que David Sala abuse un peu trop de couleur, j'aurai opter pour des couleurs plus ternes dans certaines planches.
Un tome malgré tout agréable à lire et à la fin duquel on a hâte de connaître la suite...
Album | Avis | Moyenne |
---|---|---|
One of us, tome 1 : Aldis | 4 | 2.75 |
One of us, tome 2 : Razal | 2 | 2.75 |