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C'est un Lucky Luke de la période qui suit le décès de Goscinny. Au début, ce fut assez particulier, mais la qualité des tomes reste largement respectable. On en est encore là pour ce livre qui, qui plus est, est vraiment réussi. Ca s'est surtout gâté par la suite avec quelques histoires insipides et sans intérêt.
Ici, les gags sont bons, les jeux de hasard sont partout (même chez Jolly Jumper !), et surtout le mélange de l'historique et de l'imaginé, qui fait la force de tant de livres de la série, est bien réussi.
C'est un très bon cru, que j'ai relu avec énormément de plaisir, de rires et de sourires francs. Ce livre est même, d'après moi, à classer parmi les 10 meilleurs histoires du Cow Boy solitaire.
Allez, je vous quitte, je vais aller tenter ma chance au Casino.
10 internautes ont donné leur avis sur l'album BD Lucky Luke, tome 48 : Le Bandit Manchot, lui attribuant une note moyenne de 3,25/5. La chronique BD ci-dessus est prise en compte dans le calcul de cette moyenne.
Deuxième album post Goscinny et encore un nouveau scénariste. Mais cette fois encore ce n'est pas un débutant. Et c'est plutôt bien réussi. Un bon début et de bons gags tout du long.
J'ai cru un moment que ça tournerait creux avec les embûches des pages 12, 13 et 14, sans intérêt en soi. Mais la réplique de Lucky luke à la fin de la page 14, "un voyage sans histoire", sauve la situation. On comprend que c'était la mise en place du gag mais trois pages pour placer un seul gag, même bon, ça fait beaucoup de place perdue.
Il y a des gags moins reussis également. La caricature de De Funès est presque trop ressemblante pour le style habituel de Morris, et le gag de l'homme/cheval devient vite lourd et il dure, lui aussi, trop longtemps. En plus le fait que même Jolly Jumper n'arrive pas à le rattraper c'est vraiment trop. Même pour un Lucky luke.
Mais le plus mauvais point, est pour moi le fait que Lucky luke et Jolly Jumper se parlent ! Sur ce point je rejoint l'avis de Gdev. Ça dénature l'esprit de la série. Jusqu'ici Jolly parlait beaucoup mais pour lui-même (Et le lecteur). Si Lucky L. semblait le comprendre c'était comme on peut comprendre son animal à son attitude. Mais qu'ils tiennent une conversation c'est vraiment trop. Ça ne colle pas.
Malgré tout cet album a encore sa place dans la continuité de la série.
Voici à nouveau un album réalisé après Goscinny. Pour ce dernier Bob de Groot utilise un fait historique : l’invention de la machine à sou.
Il faut bien reconnaitre qu'il réalise un bon album, en s’essayant au style Goscinny qu’il parvient par moment à égaler. Certains passages sont drôles, certaines répliques sont bien vues. Je pense notamment aux frères qui n’arrêtent pas d’inventer, au personnage de Louis de Funes et son « cheval ». Néanmoins, on sent que ça rame à certains moments : les gags durent plus longtemps et les auteurs ont tendance à meubler avec des répliques entre Lucky Luke et Jolly Jumper ou a montrer l’adresse de Lucky Luke au tir… c’est bien mais ça manque de fond.
Enfin, je crois que dans cet album, c’est la première fois que Lucky Luke comprend ce que dit son cheval, et je crois que c’est une mauvaise idée, ça donne des dialogues assez surnaturels qui collent moins bien à la série.
Au final ça reste un bon album, même si Goscinny brille par son absence.
La disparition de Goscinny fut moins problématique pour "Lucky Luke" que pour "Asterix". Morris s'est entouré de plusieurs scénaristes, c'est ce qui lui fut bénéfique ; cet épisode écrit par Bob De Groot est dans une veine à la Goscinny, il n'est pas n'importe qui, on connaît son association avec son compère Turk sur 2 séries humoristiques excellentes ("Robin Dubois" et "Léonard"), aussi, sa verve inspirée se manifeste-t-elle ici à plusieurs reprises. Cet album lui est inspiré par l'aventure des frères Caille qui installèrent dans l'Ouest les premières machines à sous au début des années 1880. C'est donc l'occasion d'une rencontre avec notre héros qui tire plus vite que son ombre, une rencontre qui sera semée de gags liés aux inventions étonnantes des 2 frères, et d'autres comme la visite chez le sénateur Tricker à Poker Gulch, qui compte parmi les plus drôles.
L'escorte que leur fournit Luke est semblable à une succession d'épreuves que doivent remplir les frères Caille pour imposer leur machine (bandits, sabotages, Indiens, ligues de vertu...). A cela s'ajoute le passage avec la caricature de De Funès qui n'est pas tout à fait excellente, mais amusante car elle reprend des caractéristiques très connues de l'acteur (mimiques, faciès grimaçant, autoritarisme, côté pète-sec..). J'ai bien aimé le dernier gag de fin sorti de l'imagination débordante de De Groot : lorsque les frères Caille font leurs adieux à Luke en disant "on va essayer cette ville" en montrant la pancarte Las Vegas, et que Luke répond que ça ne vaut pas le coup "parce les gens n'y sont pas joueurs pour 2 sous".
Au final, un récit sans Goscinny très réussi, avec de bonnes idées bien développées.
Ça démarre très bien et puis dès l'arrivée du personnage qui porte les traits de De Funes ça devient lourd, redondant et particulièrement peu inspiré. La fin arrive comme un cheveux sur la soupe (genre : zut il nous reste seulement une page pour finir l'histoire... Donnons une bonne raison, genre une urgence, à Lucky Luke pour qu'il quite cette histoire sans fin !). C'est dommage car il y a de très bonnes idées de départ dans cet album et l'humour y est parfois bien senti. Avis mitigé...
C'est un album passable qui débute pourtant sous les meilleurs aupices. Les frères Caille, inventeurs de la machine à sou, sont des personnages historiques, et généralement, j'apprécie ces albums de Lucky Luke qui prennent comme postulat de départ un fait historique. La présentation de la famille Caille est assez amusante, et le fait de faire découvrir la machine à sou promet un parcours au travers du far west, qui est également prometteur. Malheureusement, tout cela tombe à plat bien rapidement. Car finalement, on se rend compte qu'entre les indiens, les bandits, et les saloon, les idées de Lucky Lucke s'épuisent petit à petit et que le scénariste n'arrive pas vraiment à renouveller les situations. Sans s'ennuyer fermement, on tombe un peu dans la répétition barbante et parfois totalement incohérente, comme avec cette femme qui est contre les jeux de hasard et qui tombe sous le charme de la fameuse machine. Ce qui était un savant mélange de caricature et de réalisme historique, qui faisait la qualité et l'humour de la série, devient ici grotesque et peu intéressant. Je ne me suis pas amusé à la lecture de cet album et je n'ai pas trouvé de passage particulièrement ingénieux. A l'inverse, les dessins sont d'une grande qualité, et pour cause, et l'album ne présente pas de faux pas majeur.
Il n'empêche que cette série de tome qui s'enchainent ne présentent pas forcément le meilleurs côté de notre cow boy solitaire.
A noter également que pour la première fois, Lucky luke et Jolly Jumper se parlent. Pour moi, c'est une grave erreur. Jolly Jumper est doué de parole dans cette série, certes, mais c'est habituellement pour mieux faire des petites réflexions à destination du lecteur. Jusqu'à maintenant, Jolly et Lucky se comprenaient mais n'avaient pas besoin de verbaliser. Ici, j'ai eu un sentiment bizarre en voyant Lucky Luke et Jolly Jumper tenant salon, comme si quelque chose de l'esprit de la série s'était évaporé avec la disparition de Goscinny.
L'intention était louable, la réalisation n'est pas à la hauteur de l'ambition.
49ème album de la série Lucky Luke.
La couverture est superbe. Le dessin est excellent, c'est net et joli. Les couleurs sont très bien choisies. Le tout sur fond orange est très bon. Les ennuis reviennent pour Lucky Luke.
L'histoire narre un fait historique, celui de l'apparition de la machine à sous en Amérique. Et dans cet album, cette apparition est faite de bonne manière. Il s'agit encore d'un road movie à étapes et pour un après-Goscinny, c'est assez réussi. Le tome est agréable et facile à lire. Le scénario est très efficace et ne manque pas d'idées. De Groot ne se gêne pas pour introduire la touche de modernité que le potentiel de l'album possède et c'est tant mieux. On a droit à de très bonnes situations, très bien trouvées. Les différentes étapes du voyage sont vraiment sympathiques, notamment la ville de Poker Gulch, où j'ai adoré le dîner chez le maire. Mais ce qui fait que l'album n'est pas parfait, c'est qu'il souffre de trop de lenteurs. Ainsi certaines scènes traînent un peu et s'avèrent lassantes et inutiles, finalement. Les passages avec Boss et Double-six traînent et lassent au bout d'un moment. On se demande si certaines de leurs scènes ne servent qu'à compléter le tome. Mais ce style est celui de De Groot : scènes bien encadrées, on se concentre sur l'intrigue principale et quand il passe à une autre scène, ça peut durer 5, 6 pages, sans que Lucky Luke n'intervienne. Ici heureusement, les lenteurs en question sont compensées par de bons gags. Cette construction de scénario propre et sans surprise se fera ressentir bien plus tard, avec "Marcel Dalton" et de manière désastreuse.
Le dessin est toujours aussi bon, c'est la grande période de Morris. Les décors sont variés et les couleurs très jolies, comme toujours et ça fait du bien.
Les personnages sont très bien pensés. Les frères Caille regorgent de bonnes idées. Les nouveaux méchants, qui sont finalement très secondaires, sont tout simplement hilarants, Boss adoptant le visage de Louis de Funès. Accompagné de Double-Six, l'homme cheval, le duo est parfait. Les différents protagonistes apportent une bonne dose d'humour au tome même si côté casting, c'est très fermé.
Un album Post-Goscinny réussi. Assez lent, mais bon.
Deuxième album de l'après Goscinny, Bob de Groot (scénariste de Léonard, entre autre) est le deuxième réalisateur à prendre la succession du maître (à savoir que Morris ne voudra plus travailler avec un scénariste unique).
L'auteur met en scène dans son histoire, les frères Caille et leur fameuse machine à sou (ou bandit manchot). L'auteur part donc d'un fait historique et met en scène un nouveau trajet à embûches (thèmes plusieurs fois exploitée par Goscinny).
L'histoire est assez agréable à lire, et les différentes villes traversées par nos héros assez bien définies. Il y'a de nombreuses situations amusantes, même si certains gags se font un peu lourd (comme celle de la mère avec son rouleau à pâtisserie).
A notre la présence sympathique de Louis de Funes dans cet album.
Ce 18ème tome chez Dargaud, est au final assez bon. La succession de Goscinny est certes difficile, mais des albums comme ça sont très sympathiques. A noter d'ailleurs que Bob de Groot reviendra quelques années après pour deux albums (Marcel Dalton, L'artiste peintre) qui seront nettement moins bon que celui-ci.
Un album que j'appréciais bien plus jeune et que je trouve aujourd'hui un peu limité. Bob de Groot scénariste de Léonard ou Robin Dubois signe le scénario.
Je trouve l'humour un peu lourd dans cet album. L'idée de départ est assez originale, puisque on découvre les frères Caille inventeurs de la machine à sous (constat historique). LL est chargé de les escorter dans leurs périples à travers le Far West pour vendre leur machine. Donc, une nouvelle fois, c'est le thème du road movie qui est utilisé.
On remarquera une caricature de Louis de Funès en méchant, se servant de son acolyte comme cheval. Mais l'album, bien qu'assez rythmé, manque d'un scénario très solide et de moments d'humour inoubliables.
Les frères Caille, tous deux bricoleurs de génie, viennent de fabriquer la première machine à sous (véridique). Afin de la tester et d'éviter les ennuis d'un voyage risqué, Lucky Luke reçoit pour mission d'accompagner les deux frangins. Notre cow-boy ne sera pas de trop dans cette histoire...
Un Lucky Luke sans Dalton, mais surtout sans Goscinny au scénario... C'est un pari risqué mais qui est bien relevé par Bob De Groot (à l'époque, le nouveau scénariste de la série). De nombreux gags sont bien trouvés, les jeux de mots (faisant ou non référence aux jeux de hasard) sont légions et nous retrouvons une belle caricature de Louis de Funès (suis pas sûr de bien l'écrire).
Au final, l'album est donc bien plaisant, même si la trame de fond du scénario est un peu légère... Mais on a connu pire, alors ne boudons pas notre plaisir.