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Ainsi Dupa décide pour cette quatorzième entrée dans la série de nous embarquer dans une grande aventure de 46 planches. Il serait en réalité plus correct de parler d'une succession de situations autour d'un thème commun, l'irruption du petit Victor dans la vie de Cubitus et de Sémaphore. En effet, et c'est peut-être là le défaut de cet album, Dupa ne s'émancipe pas tout à fait du format gag et malgré son ambition de grande aventure, Pas de salades manque par endroit d'un peu de corps. Le cas des antagonistes introduits dans le dernier tiers sans que rien ne les annonce dans les deux précédents tiers est en cela symptomatique.
Ceci étant dit, l'album reste farouchement drôle et le rythme trépidant instauré par les successions de gag et les très bons dialogues en rendent la lecture très agréable. A aucun moment, l'on ne s'ennuie, ce qui est parfois à craindre dans ces longues histoires qui peinent à offrir une intrigue parfaitement ficelée. Ce format permet en outre, l'usage de running-gags à l'image de celui qui donne son titre à l'album. En effet Victor a cette particularité qu'il détecte les mensonges et ne peut s'empêcher alors de rétablir la vérité. Aptitude que Dupa use admirablement bien.
Enfin, la réussite de l'album réside aussi sans nul doute dans le dessin simple, mais très enjoué de Dupa. Non seulement, l'auteur excelle dans l'exagération des gestes et des expressions, mais les nouveaux personnages qu'il introduit, Victor au premier chef, possèdent tous des apparences originales et un potentiel graphique parfaitement exploité.
La fin douce-amère de l'album n'en est que plus touchante !