Afin d'acceder au résumé de Baker Street, tome 3 : Sherlock Holmes & les hommes du Camellia, merci d'activer Javascript.
La première partie de cet album est – comme les tomes précédents – savoureuse au possible, mêlant parodie, comique allant du léger au grotesque, franches rigolades et références diverses.
On peut d’ailleurs difficilement s’empêcher de rire en voyant les tronches que Barral est capable de dessiner, ni devant le changement extraordinaire de Mme Hudson.
Ce qui pèche un peu en revanche, c’est la deuxième partie, qui se résume en fait à une course-poursuite, ce qui peut lasser… En fait, après relecture, ce tome est très sympathique, et prend tout son sens à la lecture du sa suite (et fin).
2 internautes ont donné leur avis sur l'album BD Baker Street, tome 3 : Sherlock Holmes & les hommes du Camellia, lui attribuant une note moyenne de 3,00/5. La chronique BD ci-dessus est prise en compte dans le calcul de cette moyenne.
La magie a nettement moins opéré dans ce tome. Tout s’y prêtait pourtant : de l’aventure avec un voyage en Inde et une histoire vraiment détaillée puisque occupant tout l’album. Serait-ce la manifestation des premiers signes de lassitude ? Peut-être mais je l’expliquerai également et surtout par un rythme général moins alerte, les espaces confinés convenant sans doute plus à ce type de scénario/d’humour ?
Les personnages n’ont plus la même verve dans leurs répliques. Madame Hudson, qui m’amuse habituellement, est devenue pénible dans son nouveau rôle. Les nouveaux protagonistes (dont notamment Monsieur Teawings) manquent d’envergure. Peut-être y a-t-il désormais trop d’intervenants ? Peut-être est-ce aussi dû au fait que Holmes prend régulièrement les devants pour piéger ses adversaires alors que nous l’attendions d’avantage en « contreur » ? De plus, ses échanges verbaux avec son collaborateur (assez effacé ici) se sont, à mon grand regret, raréfiés ? Enfin, ce délicieux « Benny Hill » de Lestrade auquel nous étions habitués a perdu de sa superbe.
En conclusion, je m’aperçois que toute l’alchimie et la cocasserie de cette série reposait finalement sur relativement peu de composants mais sur la densité de leur assortiment. A trop vouloir démultiplier pour renouveler, les auteurs ont, malgré eux et selon moi, dilué le charme et rompu l’équilibre.